[TEST] Death Kid : la faucheuse porte des baskets

Développé et édité par le studio Take IT Studio! sp. z o. o., Death Kid est un jeu d’action-aventure en 2.5D sorti le 12 juin 2025 sur Xbox Series X|S, Xbox One, PC et Nintendo Switch.
Ce titre atypique nous plonge dans la peau d’un apprenti faucheur, chargé de redémarrer le grand engrenage de la vie et de la mort.
Mélangeant narration sombre et humour noir, Death Kid s’inscrit dans la veine des jeux indés à forte personnalité, avec une direction artistique stylisée et des mécaniques de jeu originales.

L’enfance de la mort

Dans Death Kid, vous incarnez un personnage immortel, maudit et prisonnier d’un puits mystérieux situé au cœur d’une forêt lugubre. Votre objectif : briser les huit sceaux magiques qui verrouillent les niveaux du puits pour remettre en marche la roue de la vie et de la mort.
Vous devez protéger trois âmes enfermées dans des jarres. Ces âmes sont votre seule chance de progresser dans le puits.
Chaque niveau est gardé par des créatures cauchemardesques. Si les trois âmes sont détruites, vous êtes renvoyé à la surface et devez recommencer depuis le début.
L’univers est sombre, mystérieux, et ponctué de quelques dialogues dans un hub central qui donnent une touche mythologique à l’ensemble

Entre Tim Burton et pixel gothique

Visuellement, Death Kid est une réussite. Le jeu adopte un style gothique cartoon, avec des décors en 2.5D qui paraissent avoir été animés à la main, des couleurs désaturées et des effets de lumière spectrales.
Chaque niveau possède une identité forte, et les personnages sont expressifs malgré leur apparence stylisée.
L’ambiance sonore, entre musique funèbre et bruitages enfantins, renforce le contraste entre innocence et macabre.
Techniquement, le jeu tourne parfaitement sur Xbox Series, avec des temps de chargement rapides et une fluidité constante.

La faucheuse version junior

Death Kid se distingue dans le paysage des rogue-lites par une inversion originale des règles classiques de survie.
Contrairement aux jeux où le joueur doit préserver sa propre vie, ici, le personnage est immortel : ce sont les trois âmes qu’il escorte qui peuvent mourir.

Cette mécanique centrale transforme la dynamique du combat en une stratégie de défense permanente, où l’attention se porte sur la protection d’entités vulnérables plutôt que sur l’esquive personnelle.

Le jeu propose également une progression sans raccourcis ni sauvegardes intermédiaires : chaque échec renvoie le joueur au premier niveau du puits, renforçant l’intensité des runs.
Enfin, bien que Death Kid n’introduise pas de révolution formelle dans le genre, il se démarque par son format resserré, son gameplay nerveux et son ambiance sobrement mythologique, qui lui confèrent une identité propre

Sauter, faucher, réfléchir

Dans Death Kid, chaque niveau prend la forme d’une arène circulaire où le joueur doit affronter trois vagues successives d’ennemis.
Ces arènes sont conçues pour favoriser des combats dynamiques, avec une disposition qui permet de surveiller les trois jarres contenant les âmes à protéger.

L’objectif principal du jeu repose sur la défense de ces trois âmes. Enfermées dans des jarres, elles creusent lentement vers le niveau suivant. Le joueur doit les protéger coûte que coûte : si elles sont détruites, la partie est perdue et le personnage est renvoyé à la surface.

Le système de combat est à la fois nerveux et stratégique. Il combine des attaques de mêlée rapides, des esquives fluides pour éviter les coups ennemis, et des attaques à distance qui consomment de l’énergie. Une fois la jauge de rage remplie, le joueur peut déclencher une transformation temporaire, brandissant une épée puissante capable d’infliger de lourds dégâts.
En cas d’échec, le joueur retourne au hub central, un lieu hors du puits où il peut débloquer et améliorer ses compétences.
Ces améliorations — qu’elles soient passives ou actives — permettent d’aborder les runs suivants avec plus d’efficacité, tout en conservant une difficulté exigeante propre au genre rogue-lite.

Une boucle d’âmes

Death Kid propose une expérience volontairement resserrée, avec une structure de jeu conçue pour des sessions courtes mais répétées. Le jeu peut être terminé en une seule session par les joueurs les plus aguerris, mais cette brièveté apparente est compensée par une forte rejouabilité.

Chaque run repose sur la défense des âmes dans des arènes successives, et la moindre erreur renvoie le joueur au premier niveau, sans checkpoint ni raccourci. Ce système encourage la maîtrise progressive des mécaniques et incite à recommencer pour améliorer ses performances.

La progression se fait par l’amélioration des compétences entre les runs, ce qui donne un vrai sens à l’échec et à la répétition. Bien que le contenu soit limité en termes de variété d’environnements ou d’ennemis, le jeu parvient à maintenir l’intérêt grâce à son exigence et à son rythme soutenu.

Death Kid

📝 Conclusion

Death Kid est une belle surprise dans le paysage des jeux indépendants. Son univers sombre et poétique, son gameplay accessible et son originalité en font une expérience marquante. S’il n’est pas exempt de défauts techniques ou de lenteurs ponctuelles, il compense par une vraie personnalité et une narration touchante. Un jeu à recommander aux amateurs de récits atypiques et de plateforme stylisée.

✅ Points positifs

  • Scénario original
  • Direction artistique gothique réussie
  • Système de choix d’évolution des compétences impactant
  • Gameplay varié et évolutif

❌ Points négatifs

  • Contrôles parfois imprécis
  • Rythme inégal dans certains niveaux
  • Combats peu profonds
  • Durée de vie modeste pour les joueurs exigeants
75%

👨‍💻 Développeur : Take IT Studio! sp. z o. o.

🏢 Éditeur : Take IT Studio! sp. z o. o.

📅 Sortie : 12/06/2025

🎮 Plateformes : Xbox Series, Xbox One, PC, PS5, Switch

🧪 Testé sur : Xbox Series S

🎁 Code fourni par l’éditeur

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