[TEST] DUCK : Dangerous Ultimate Cartridge Kidnapper, le canard déchaîné des micro-jeux

Sorti le 13 août 2025 sur Xbox, PlayStation et Nintendo Switch, DUCK: Dangerous Ultimate Cartridge Kidnapper est développé par Duck Team, un studio indépendant kazakh, et édité par Valkyrie Initiative.
Ce jeu propose une compilation délirante de 100 micro-jeux à la difficulté croissante, dans une ambiance rétro assumée.
Inspiré des classiques 8-bit et 16-bit, il s’adresse aux amateurs de défis rapides et absurdes, avec une forte dose de nostalgie.

La malédiction du caneton pixelisé

Le jeu nous plonge dans une aventure où un groupe de canetons découvre une cartouche 100-en-1 maudite, habitée par un esprit maléfique nommé D.U.C.K.
Pour échapper à la malédiction, ils doivent terminer tous les jeux qu’elle contient. Le scénario, volontairement absurde, sert de prétexte à une succession de défis.
Chaque chapitre est centré sur un caneton différent, avec des mini-jeux et boss thématiques. L’univers évoque une chambre d’enfant des années 90, baignée de lumière orangée, renforçant l’ambiance nostalgique.

Pixel-art à plumes et chiptune en rafale

DUCK assume pleinement son style pixel-art rétro, avec des visuels qui oscillent entre minimalisme NES et clins d’œil 16-bit.
Chaque micro-jeu possède sa propre identité graphique, parfois inspirée de Game & Watch ou Atari.
Les bruitages chiptune et les musiques variées renforcent l’immersion. Les cut-scenes sont bien réalisées, et le jeu regorge de références à la culture geek et aux mèmes internet.
Techniquement, quelques mini-jeux souffrent de collisions approximatives ou de contrôles flous, mais l’ensemble reste fluide et lisible.

100 idées à la minute

Le concept de DUCK repose sur une succession de micro-jeux ultra-rapides, chacun avec une consigne simple et une mécanique unique.
L’inspiration WarioWare est évidente, mais DUCK se démarque par son ton irrévérencieux, ses références inattendues (le clone russe Dendy, des instructions comme “Kill the Bastards”) et ses modes variés : histoire, survie, party.
Le rythme effréné et la diversité des situations empêchent toute routine, et le jeu parvient à surprendre constamment.

Réflexes, mémoire musculaire et chaos organisé

Chaque micro-jeu dure moins d’une minute, souvent quelques secondes. Le gameplay repose sur la compréhension instantanée et les réactions rapides.
Les consignes sont en anglais mais restent accessibles. Le jeu alterne entre défis absurdes, plateformes, shoot’em up, puzzles, etc.
Certains jeux demandent plusieurs essais pour être maîtrisés, et le mode “Golden Duck” propose de les rejouer avec difficulté croissante.
Le multijoueur en hotseat ajoute une dimension conviviale, bien que limitée.

Un canard ne meurt jamais, il recommence

La campagne principale dure environ 2 à 3 heures, mais la rejouabilité est assurée par les 100 micro-jeux, les modes alternatifs, les panneaux décoratifs à débloquer, et les succès/trophées qui incitent à explorer les jeux sous différents angles.
Le système de randomisation et les défis à score poussent à revenir régulièrement.
En multijoueur, le jeu devient un excellent compagnon de soirée, avec des rires garantis.