[TEST] Dustwind: Resistance, quand la poussière recouvre l’espoir

Dans un monde ravagé par l’apocalypse, où la rouille et la violence ont remplacé la civilisation, Dustwind: Resistance propose une aventure tactique en solo qui tente de se frayer un chemin parmi les cendres.
Spin-off du jeu Dustwind – The Last Resort, ce nouvel opus développé par Dustwind Studios et porté sur Xbox par Z-Software GmbH, est disponible depuis le 17 juin 2025.

Une histoire de survie dans les ruines

Le joueur incarne un jeune fermier arraché à sa terre natale, plongé dans un conflit qu’il ne comprend pas encore.
Le scénario, bien que classique dans son approche post-apocalyptique, s’inspire des premiers Fallout et propose une narration linéaire centrée sur la vengeance et la résistance.
L’univers est sombre, désespéré, peuplé de pillards et de survivants déshumanisés.
Si l’ambiance fonctionne, la narration reste assez convenue et manque de rebondissements marquants.

Rouille, cendres et tactique

Visuellement, Dustwind: Resistance adopte une vue isométrique avec des décors désertiques et industriels. L’ensemble est cohérent avec le ton du jeu, mais souffre d’un manque de finesse technique. Les textures sont parfois datées, et l’animation des personnages manque de fluidité. L’interface, bien que adaptée à la manette, reste chargée et peu intuitive pour les néophytes. Le travail artistique est honnête, mais ne parvient pas à se démarquer dans un genre déjà bien balisé.

Une formule connue, sans grande prise de risque

Le jeu reprend les codes du tactical RPG, avec des combats au tour par tour et une gestion d’escouade.
Si l’adaptation à la manette est réussie, l’ensemble reste très classique. Peu d’éléments viennent renouveler l’expérience, et les mécaniques sont directement héritées de titres plus anciens.
L’absence de multijoueur ou de choix narratifs impactants limite l’originalité du titre, qui peine à se distinguer de ses inspirations.

Tactique, mais parfois laborieuse

Le gameplay repose sur la planification et l’utilisation stratégique des compétences de chaque membre de l’escouade.
Les affrontements demandent de la rigueur, mais peuvent devenir répétitifs sur la durée.
L’IA ennemie est correcte sans être brillante, et certaines missions manquent de variété.
Le système d’inventaire et de progression est fonctionnel, mais peu approfondi.
Les fans de tactique y trouveront leur compte, à condition d’accepter une certaine rigidité.

Une aventure courte, à rejouer avec modération

La campagne principale se boucle en une dizaine d’heures, selon le niveau de difficulté choisi.
Une fois terminée, peu d’éléments incitent à la rejouer, en l’absence de choix alternatifs ou de contenu secondaire.
Le jeu propose quelques variations de stratégie, mais l’expérience reste globalement linéaire.
Un mode multijoueur aurait pu enrichir la rejouabilité, mais il est ici absent.