[TEST] Glover (QUByte Classics), le retour d’un gant culte des années 90

Un classique gonflé revient sur le devant de la scène : sorti initialement en 1998 sur Nintendo 64, Glover fait son retour dans une version « remasterisée » baptisée Glover (QUByte Classics).
Ce jeu de plateforme en 3D, développé et publié par QUByte Interactive en collaboration avec Bleem!, est disponible depuis le 27 février 2025 sur Xbox One et Xbox Series X|S.
Dans cette aventure singulière, le joueur incarne un gant magique chargé de restaurer l’équilibre d’un royaume menacé par un gant maléfique.
Entre énigmes, acrobaties et manipulation d’une balle magique, Glover promet (sur le papier) une expérience aussi étrange qu’attachante.

Un gant, un royaume, une mission

Le scénario de Glover repose sur une trame simple mais efficace : un gant magique doit sauver le monde d’un autre gant devenu maléfique. Ce pitch, typique des jeux de plateforme des années 90, sert de prétexte à une succession de niveaux variés.
L’univers, bien que peu développé narrativement, se distingue par son ambiance fantaisiste et ses environnements colorés.
L’absence de dialogues ou de cinématiques poussées limite toutefois l’immersion scénaristique.

Un style gonflé

Visuellement, Glover conserve son esthétique rétro avec des graphismes polygonaux basiques et des textures baveuses (N64 oblige) fidèles à l’original.
Le travail de « remasterisation » respecte l’identité visuelle du jeu, sans malheureusement chercher à le moderniser et cette absence d’améliorations graphiques majeures pourra décevoir certains joueurs.
Les textures restent simples, les animations parfois rigides, mais l’ensemble conserve un charme nostalgique pour peu qu’on ait joué au jeu à l’époque.

Un concept pas comme les autres

À sa sortie initiale, Glover se démarquait par son gameplay atypique : contrôler un gant qui interagit avec une balle magique pour progresser dans les niveaux.
Ce concept reste original, même aujourd’hui, et offre une approche différente du jeu de plateforme.
Toutefois, en 2025, cette originalité peut sembler datée, et le jeu ne propose pas de nouveautés marquantes dans cette version remasterisée.

Rouler, sauter, jongler

Le cœur du jeu repose sur la manipulation de la balle : la faire rouler, rebondir, flotter ou la lancer pour résoudre des énigmes et franchir des obstacles.
Ces mécaniques demandent une certaine précision et peuvent parfois frustrer par leur manque de réactivité.
La maniabilité semble tout droit sortie des premiers jeux 3D c’est à dire horriblement rigide et l’absence d’inversion horizontale de la caméra (qui est inversée par rapport à la norme actuelle) finit de rendre l’ensemble quasi-injouable…

Une aventure courte mais intense

Glover propose une dizaine de niveaux répartis sur plusieurs mondes, avec des objectifs secondaires et des collectibles à récupérer.
La durée de vie reste modeste, autour de 6 à 8 heures pour une première partie. La rejouabilité est limitée, en l’absence de modes supplémentaires ou de contenu inédit.
Les amateurs de scoring ou de complétion pourront toutefois prolonger l’expérience.