[TEST] Goosebumps – Terror in Little Creek, une nouvelle peur signée R.L. Stine

Adapté de la célèbre série de romans d’horreur pour la jeunesse Chair de Poule (Goosebumps en VO), Goosebumps: Terror in Little Creek nous plonge dans une aventure inédite inspirée de l’univers de R.L. Stine.
Développé par PHL Collective et édité par GameMill Entertainment, le jeu est disponible depuis le 28 août 2025 sur Xbox.
Dans la peau de Sloane Spencer, une adolescente confrontée à des phénomènes surnaturels dans la ville brumeuse de Little Creek, le joueur devra résoudre des énigmes, affronter des monstres et découvrir les secrets enfouis dans les lieux hantés. Voici notre test complet, découpé en cinq axes essentiels.

Une histoire qui donne la chair de poule

Le jeu propose une narration originale, fidèle à l’esprit des romans Goosebumps. L’intrigue se déroule dans une ville mystérieuse où chaque recoin cache une menace. Le scénario, bien que classique dans sa structure (adolescente isolée, ville hantée, secrets à découvrir), parvient à captiver grâce à des références bien dosées à l’univers de R.L. Stine. Les dialogues sont simples mais efficaces, et les choix du joueur influencent le déroulement de l’histoire, offrant plusieurs fins possibles. En s’appuyant sur une thématique forte : la peur adolescente comme rite de passage. Sloane est seule, incomprise, et doit affronter des forces que les adultes ne voient pas, une dynamique typique des récits initiatiques.

Brume, théâtre abandonné et bibliothèque hantée

Visuellement, Terror in Little Creek mise sur une direction artistique sombre et stylisée, avec des environnements tels qu’un théâtre abandonné, une bibliothèque sinistre et même des ruelles désertes. L’ambiance est réussie, même si techniquement, le jeu reste modeste : textures correctes, animations parfois rigides, mais une optimisation solide sur Xbox Series X|S avec du 4K Ultra HD. L’atmosphère sonore contribue efficacement à l’immersion, avec des bruitages inquiétants et une musique discrète mais bien placée. ce qui fait que chaque recoin semble à la fois connu et menaçant tout en étant proche des illustrations des romans originaux ce qui donne un cauchemar stylisé.

Un lance-pierre et un livre hanté

Le jeu ne révolutionne pas le genre, mais il propose quelques éléments originaux : l’utilisation d’un lance-pierre comme arme principale, la présence d’un livre hanté comme outil narratif, et des énigmes variées qui s’intègrent bien à l’univers. L’exploration est linéaire mais ponctuée de surprises, et les monstres, bien que inspirés des classiques Goosebumps, sont revisités pour offrir une expérience inédite. Des puzzles sont là pour immerger le joueur dans l’univers et permettre de de découvrir le passé de Little Creek ou de Sloane. La curiosité nous pousse donc à en s’avoir plus et fouiller chaque recoin.

Énigmes, discrétion et survie

Le gameplay repose sur une combinaison d’exploration, de résolution d’énigmes et de discrétion. Sloane doit éviter les créatures en se faufilant ou en utilisant son lance-pierre. Les mécaniques sont simples mais fonctionnelles, avec des puzzles bien intégrés et une progression fluide. Le jeu reste accessible, sans grande difficulté, ce qui le rend adapté à un public jeune ou amateur de frissons léger, le jeu joue ici la carte de l’initiation aux jeux honorifiques pour nous transporter dans son univers.

Des fins multiples pour prolonger l’effroi

La durée de vie est modérée, avec une aventure principale qui peut être bouclée en quelques heures. Toutefois, la présence de fins alternatives et de choix narratifs encourage la rejouabilité. Les amateurs de la licence apprécieront de revivre l’histoire en modifiant leurs décisions, même si le contenu reste limité en dehors du scénario principal.