[TEST] Instruments of Destruction, la physique au service du chaos

Développé par Luke Schneider, ancien designer technique sur Red Faction: Guerrilla, et édité par Secret Mode, Instruments of Destruction est un simulateur de démolition sorti le 23 octobre 2025 sur Xbox Series X|S.
Ce projet solo, porté par Radiangames, propose une expérience centrée sur la destruction environnementale à l’aide de véhicules personnalisables dans des environnements interactifs.
Après plusieurs années de développement et une version anticipée sur PC, le jeu débarque sur consoles avec ses campagnes et son mode bac à sable.

Une entreprise de démolition sans fioritures

Le jeu vous place dans la peau d’un nouvel employé de Sharpe Industries, une société spécialisée dans les tests de véhicules de démolition.
Le scénario est minimaliste, servant surtout de prétexte à une succession de missions où l’objectif est clair : tout raser. L’univers est fonctionnel, avec des avant-postes isolés et des structures variées à détruire, mais ne cherche pas à développer une narration complexe ou immersive.
L’ambiance industrielle et les objectifs simples renforcent l’aspect arcade du titre.

Des explosions qui font vibrer les pixels

Visuellement, Instruments of Destruction mise sur une direction artistique épurée mais efficace.
Les environnements sont stylisés, les effets de destruction sont spectaculaires grâce à un moteur physique avancé, et les animations de démolition sont le cœur du spectacle. Le jeu conserve une fluidité appréciable même lors de scènes chaotiques.
Les modèles de véhicules sont variés et bien réalisés, bien que l’ensemble reste sobre sur le plan esthétique.

Une recette affinée par l’expérience

L’originalité du jeu repose sur son moteur physique et la liberté offerte dans la conception des véhicules.
Avec plus de 130 engins disponibles et la possibilité d’en créer soi-même, le joueur peut expérimenter des configurations improbables : bulldozers volants, tanks à roquettes, ornithoptères à grappins…
Le jeu ne révolutionne pas le genre, mais il pousse très loin la simulation de destruction, héritée de l’expérience de Schneider sur Red Faction.

Le plaisir brut de tout casser

Le gameplay repose sur des mécaniques simples mais jouissives : piloter, viser, détruire.
Les deux campagnes proposent des objectifs variés, souvent basés sur la démolition stratégique.
Le mode bac à sable permet de tester librement ses créations.
La prise en main est intuitive, et les véhicules réagissent de manière crédible aux lois de la physique.
Le jeu encourage l’expérimentation et la créativité, avec une courbe de progression bien dosée.

Une boucle addictive, mais limitée

La durée de vie dépend fortement de l’appétence du joueur pour la destruction libre.
Les campagnes offrent une vingtaine de missions, et le mode bac à sable prolonge l’expérience.
Toutefois, l’absence de multijoueur ou de narration poussée peut limiter l’intérêt sur le long terme.
Les amateurs de scoring et de construction trouveront de quoi s’occuper, mais le contenu reste relativement ciblé.