[TEST] Junkyard Builder, l’art de faire fortune dans les déchets

Dans un monde vidéoludique saturé de simulations agricoles et de gestion d’usines, Junkyard Builder propose une alternative originale : transformer une casse délabrée en empire du recyclage.
Développé et édité par FreeMind S.A., ce jeu de simulation est disponible depuis le 21 octobre 2025 sur Xbox Series X|S, PlayStation 5, Steam et Nintendo Switch.
Plongeons dans cette aventure où chaque déchet peut devenir une opportunité.

Un rêve de ferrailleur

Le jeu ne s’appuie pas sur un scénario classique, mais propose un cadre immersif : vous incarnez le nouveau propriétaire d’une casse abandonnée, que vous devez remettre sur pied.
L’univers repose sur une boucle de progression simple mais efficace : collecter, trier, restaurer et revendre.
L’absence de narration scénarisée est compensée par une ambiance de découverte et d’amélioration continue, avec des lieux à explorer et des objets à dénicher.

Entre rouille et reflets

Visuellement, Junkyard Builder adopte une direction artistique fonctionnelle : les environnements sont variés mais restent sobres, avec des textures parfois datées et certains éléments graphiques manquant de finesse.
L’interface, quant à elle, reste claire et adaptée à la manette, facilitant la navigation dans les menus et l’inventaire.

Recycler, mais pas réinventer

L’idée de gérer une casse est peu exploitée dans le jeu vidéo, ce qui confère à Junkyard Builder une certaine originalité.
Toutefois, cette singularité s’arrête au concept de base, les mécaniques de jeu restent classiques pour le genre : collecte, amélioration d’outils, exploration de nouvelles zones.
Le jeu ne propose pas de système narratif ou de mécaniques innovantes qui viendraient renouveler l’expérience en profondeur.

Du cambouis au gameplay

Le cœur du jeu repose sur des actions répétitives mais satisfaisantes : ramasser des objets, les trier, les réparer et les vendre.
L’ajout progressif de machines et d’outils permet d’automatiser certaines tâches, ce qui dynamise la progression.
Toutefois, l’absence de véritables défis ou de gestion complexe limite la profondeur du gameplay.
Le jeu s’adresse avant tout à un public amateur de détente et de progression lente.

Une boucle qui tourne en rond ?

La durée de vie dépend fortement de l’attrait du joueur pour les boucles de gameplay répétitives.
Si l’on accroche au concept, l’exploration de nouvelles zones et l’amélioration de la casse offrent plusieurs heures de jeu.
En revanche, l’absence de scénarisation, de multijoueur ou de défis variés peut rapidement engendrer une certaine lassitude.
La rejouabilité reste donc modérée.