[TEST] Lumo 2, une cassette rembobinée vers l’âge d’or du pixel

Sorti le 17 octobre 2025, Lumo 2 est la suite directe du jeu d’aventure isométrique culte de 2016. Développé par Triple Eh? et édité par Numskull Games, ce nouvel opus reprend les codes rétro britanniques des années 80 et 90 (ce bon vieux Head over Heels, non ? vous ne voyez pas…?) pour les injecter dans une expérience moderne, tout en conservant une forte identité arcade et plateforme et une direction artistique fidèle à ses inspirations.

Une aventure entre énigmes et nostalgie

Lumo 2 plonge le joueur dans un monde isométrique composé de 100 salles interconnectées, chacune pensée comme une boîte à énigmes.
L’univers rend hommage aux classiques du jeu vidéo britannique, avec des références visuelles et mécaniques aux titres 8 bits de l’époque Amstrad CPC464 / ZX Spectrum.
Le scénario reste minimaliste, mais ponctué de rebondissements liés à des portails dimensionnels, qui modifient la perspective et la logique des niveaux.
L’ambiance générale repose sur la découverte, l’expérimentation et la collecte d’objets (25 cassettes, 20 canards), renforçant le sentiment d’exploration.

Le charme du pixel et la rigueur technique

Visuellement, Lumo 2 conserve une esthétique rétro assumée, avec des graphismes simplistes en vue isométrique et des environnements dynamiques.
Chaque salle propose des décors variés, parfois changeants. L’ensemble est cohérent, bien que volontairement épuré, et sert efficacement le gameplay.

Une suite qui joue avec les perspectives

Lumo 2 ne révolutionne pas le genre, mais il introduit des mécaniques de changement de dimension et de perspectives évolutives qui enrichissent l’expérience.
Les trois mini-jeux intégrés apportent une respiration bienvenue et diversifient les interactions (les reconnaitrez vous ?).
Le jeu reste fidèle à son héritage tout en proposant des idées neuves, notamment dans la manière dont les portails influencent la structure narrative et ludique.

Sauts précis et énigmes exigeantes

Le gameplay repose sur des phases de plateforme délicates, des puzzles environnementaux et une maîtrise fine des commandes.
Ainsi, lorsqu’il tombe dans le vide, notre personnage plane automatiquement grâce à son chapeau, pour qu’il chute franchement, il faut appuyer sur B.
La collecte des canards, en particulier, demande une précision accrue.
Lumo 2 encourage l’essai-erreur, comme les jeux d’antan, mais avec une logique moderne.
Les contrôles sont réactifs, et la difficulté bien dosée, même si certains passages peuvent frustrer les moins patients.

Une aventure dense mais linéaire

Avec ses 100 salles, ses objets à collectionner et ses mini-jeux, Lumo 2 propose une durée de vie honnête pour un jeu solo indépendant.
La rejouabilité repose essentiellement sur la complétion des défis et la recherche des secrets.
Il n’y a pas de mode multijoueur ni de variation scénaristique, ce qui limite les retours une fois l’aventure terminée.