[TEST] Captain Blood : Le retour d’un pirate oublié sur Xbox

Le pirate fantôme refait surface…

Captain Blood est un jeu qui aurait pu disparaître à jamais dans les méandres du développement vidéoludique.
Initialement prévu pour sortir sur Xbox 360 dans les années 2000, puis autour de 2010, il a été victime de l’effondrement de son éditeur et d’une série de complications juridiques qui ont empêché sa publication.
Quinze ans plus tard, SNEG Ltd. (l’éditeur du jeu) et Seawolf Studio – General Arcade (le développeur), ont repris les commandes et ont enfin permis à ce titre de voir le jour sur Xbox One et Xbox Series.

Un joyau du passé assumé

Les développeurs chez Seawolf Studio, General Arcade, ne cherchent pas à masquer les origines du jeu : Captain Blood est un revenant, un vestige d’une époque où les jeux linéaires et bourrés de QTE faisaient fureur.
Ils le présentent comme une lettre d’amour aux années Xbox 360, avec des mécaniques de jeu qui rappellent les productions de l’époque, modernisées juste ce qu’il faut pour ne pas trahir son essence.

Un gameplay daté mais rafraîchissant

Captain Blood est un hack’n’slash où l’on incarne un pirate intrépide, prêt à tout pour sauver la fille du magistrat local enlevée par d’affreux pirates.
Les combats sont nerveux, avec des combos spectaculaires et des finishers épiques.
Cependant, le jeu souffre de certaines limites inhérentes à son âge : une linéarité prononcée et un manque de variété dans les ennemis.
Malgré cela, il offre une expérience sans prise de tête, idéale pour les joueurs nostalgiques en quête d’une aventure pirate à l’ancienne.

Une direction artistique sauvée de la noyade

La direction artistique de Captain Blood mise avant tout sur une esthétique brute et intemporelle, évoquant les jeux d’action-aventure du début des années 2010.
Les environnements, inspirés des récits de piraterie classiques, baignent dans une ambiance sombre et légèrement désaturée, renforçant ce côté “jeu oublié” qui refait surface.
Toutefois, les modèles 3D trahissent l’âge du projet : les textures parfois plates et les animations rigides rappellent les contraintes techniques d’une époque révolue.
Les personnages ont des proportions légèrement figées, et les expressions faciales manquent de subtilité, ce qui peut donner un côté un peu mécanique aux cinématiques.
Cependant, cet aspect contribue paradoxalement au charme du jeu, le positionnant comme une capsule temporelle assumée, un titre figé dans une époque où le gameplay prédominait sur le souci du détail visuel.
Une expérience où l’imaginaire du joueur comble les imperfections techniques.

Ça va gicler !

L’ambiance sonore de Captain Blood joue un rôle essentiel dans l’immersion du joueur, oscillant entre nostalgie et brutalité.
La bande-son, composée de thèmes orchestraux aux accents épiques, évoque les grandes aventures de piraterie, tandis que les bruitages – coups d’épée, rugissements des ennemis, fracas des canons – conservent un aspect légèrement brut et daté, renforçant l’authenticité rétro du jeu.

Les doublages en anglais (ou en russe), bien que parfois rigides, participent à cette atmosphère vieillissante assumée, donnant aux personnages un côté presque théâtral, comme figés dans une époque révolue.
C’est une ambiance sonore qui n’atteint pas les standards modernes de la spatialisation audio et du design sonore ultra-réaliste, mais qui offre une expérience familière et sincère, rappelant ces jeux où le tonnerre des batailles primait sur la finesse acoustique.
Un équilibre qui, malgré ses limites, contribue au charme indéniable de Captain Blood

Un hommage aux meilleures heures de la Xbox 360

L’ambiance du jeu est son véritable point fort. Avec ses graphismes rétro et ses mécaniques de gameplay typiques des années 2010, Captain Blood nous replonge dans une époque où l’on pouvait terminer un jeu en un week-end et en débattre ensuite avec passion.

Conclusion

Captain Blood n’est pas un chef-d’œuvre, mais il n’a jamais prétendu l’être.
C’est un jeu qui assume pleinement son héritage et qui offre une aventure plaisante, sans prétention.
Pour les amateurs de jeux Xbox 360 et de piraterie, c’est une bouffée d’air frais qui mérite qu’on s’y attarde.
Attention toutefois pour les non-anglophiles : à part les menus, le jeu est entièrement en anglais, heureusement il existe des sous-titres en français pour aider à comprendre l’histoire !

Contrairement à ce que vous avez pu lire dans une version précédente du test, il existe bien des sous-titres (et qui plus est en français) dans le jeu.
Ils s’activent via le menu principal > Options > Options de langue
Désolé pour cette erreur 😉

Jess21fr

Développeur : Seawolf Studio, General Arcade
Éditeur : SNEG Ltd.
Plateformes : Xbox Series X/S / One, PS4 / PS5 et PC
Date de sortie : 06/05/2025


Acheter sur le Xbox store –>
https://www.xbox.com/fr-fr/games/store/captain-blood/9p7hfvbms9rt
Prix : 24.49€

Testé sur Xbox Serie S
Code fourni par l’éditeur

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