[TEST] Indiana Jones et le Cercle Ancien

Quelques notes de musique avant même la première image du jeu et nous voilà déjà replongé dans l’univers de la licence. C’est ce que l’on ressent en démarrant Indiana Jones et le Cercle Ancien. On revoit le charisme d’Harison Ford, Demi-Lune en train de héler Docteur Jones et on se revoit différentes scènes, comme sur la place du marché où Indy sort un pistolet au lieu du fouet et l’anecdote derrière cette mythique scène.

Un film dont vous êtes le héros

Cette nouvelle aventure se déroule en 1937, entre les Aventuriers de l’Arche Perdue en 1936 et la Dernière Croisade en 1938/1939.

A-t’on vraiment besoin de présenter le professeur Jones ? Henry Walton Jones Jr, alias Indiana Jones ? Pas forcément, mais pour les jeunes, sachez que ce professeur d’archéologie à l’université est aussi un grand chasseur d’artéfacts et de reliques légendaires.

Dès les premières secondes du jeu, vous voilà propulsé dans la jungle, le fedora fixé sur la tête pour une séquence que vous reconnaitrez rapidement : la séquence d’introduction des Aventuriers de l’Arche perdue. Rien de tel pour vous plonger à fond dans l’univers de la licence et surtout partir sur de bonnes bases pour ce nouveau jeu. La seule question que l’on se pose est : « Saura-t’il nous tenir en haleine tout du long ou l’effet wahou va-t’il disparaitre aussi vite qu’il est arrivé ?»

Fraichement séparé de Marion, le Docteur Jones vient de passer une soirée bien arrosée en compagnie de Marcus dans son bureau au Marshall College. En se réveillant, il entend des bruits de pas et découvre les lieux saccagés. Pensant de suite à de jeunes étudiants tout aussi alcoolisés qu’eux, il se retrouve en réalité face à un géant qui vient de dérober une pièce unique, mais qui en s’échappant, laisse tomber une amulette. Le médaillon porte le symbole des Archives Secrètes du Vatican. Ce qui amènera notre aventurier au Saint Siège où il retrouvera son vieil ami el Frère Antonio. C’est lors de vos pérégrinations italienne que vous croiserez Gina, alias Ginetta Lombardi, partie à la recherche de sa sœur disparue et dont les premiers indices l’ont conduit en ces mêmes lieux.

Afin de ne pas vous spoilez cette nouvelle aventure, sachez que vous vous rendrez dans de multiples lieux tous aussi prenants, mais chacun avec ses spécificités. Zones ouvertes ou bien plus réduites, souvent avec un mélange des 2.

Vous y croiserez toujours les mêmes méchants : nazis, fachistes et autres impérialistes japonais. C’est d’époque, mais votre principal ennemi restera un certain Emmerich Voss, spécialiste de la manipulation psychologique.

Ce sera surtout l’occasion de coller quelques bourre-pifs, aux allemands tout d’abord, même si l’on croise un certain Mussolini rapidement, mais pas que puisque les fachistes italien seront également de la partie. Le trio de tête ne serait pas complet sans les quelques avions japonais qui vont empêcher notre duo d’avancer à coup de sulfateuse. Et puisque l’on parle de coups, certaines compétences d’Indy seront à même d’être améliorées. Que ce soit en mêlée, à distance, la taille de votre sacoche ces améliorations devront être trouvées avant d’être achetées. Elles se présentent sous la forme de livres disponibles à divers endroit de la map. Une bonne occasion de visiter tous les lieux accessibles. Un bonne façon de prolonger la durée de vie, sans pourtant être aussi pesant que dans d’autres titres.

Indiana Jones est un jeu d’action/aventure sur lequel l’aventure prend une place prépondérante. Les séquences de combat ne sont pas les moments les plus trépidants de l’aventure ; surtout lorsque l’on réussit les phases d’infiltration. La réussite de ces dernières tend plus vers du coup de chance que de la technique tant l’IA est parfois aux fraises. Tantôt elle vous verra de l’autre bout de la zone tantôt ne sera même pas capable de vous voir alors que vous vous trouvez à côté d’un PNJ.

L’aventure vous fera découvrir de magnifiques zones de jeu et quelques énigmes inégales. Certaines d’une facilité déconcertante tandis que d’autres vous demanderont un peu plus de réflexion ; comme certains combats d’ailleurs.

Welcome to the jungle

Dès les premières seconde, on s’en prend pleins les mirettes ! Le MotorEngine, déclinaison de l’iD Tech 7, fait des merveilles dans toutes les zones de jeu. Le level design, bien que généralement en mode couloir fait un sans-faute, quelque soit les conditions météorologiques. Conditions dont nous ne parlerons pas afin de ne pas spoiler la moindre information.

Accompagné par une bande originale composée par Gordy Haab très proche de celle de John Williams, nous sommes bel et bien plongés dans l’univers de la saga et presque sans effort. Là aussi le studio a parfaitement mené sa barque.

Si l’on doit trouver un point faible dans tout cela, ce serait l’IA et une certaine rigidité des personnages. Comme cela a déjà été évoqué, les combats sont volontairement simplistes, même s’il faudra apprendre les mouvements de chaque type d’ennemi.

En dehors de ces remarques, la machine est parfaitement huilé et tourne impeccablement. Le studio a fourni un titre terminé et sur lequel peu de bugs ont été rencontrés.

Conclusion

La réalisation est parfaite, la bande son est parfaite, le scénario est digne des films ! Enfin suffisamment pour vous embarquer dans les aventures d’Indy sans effort. Mais y suis-je plongé facilement car le titre est de qualité ou est-ce parce que je souhaitais être le héros du film de ma jeunesse ? Je ne saurais dire, mais c’est toujours avec plaisir qu’on retourne visiter les zones oubliées lors du précédent passage. Que vous craquiez ou non dès maintenant, sachez que le jeu s’inscrit dans l’arc de la licence. Et il se murmure qu’un autre épisode pourrait voir le jour.

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