DEATHLOOP

DEATHLOOP

27 septembre 2022 0 Par Dc Bane Dc

 » un jour sans fin ou presque »

Après les deux excellents jeux Dishonored, le studio français Arkane Studios Lyon nous offre « DEATHLOOP ». Il est sorti le 14 septembre 2021 en exclusivité temporaire sur les plateformes PS et PC, puis a été récemment disponible sur Xbox dès le 20 septembre, grâce à son ajout direct sur le Game Pass. Cette opportunité m’a permis de le découvrir et de former mon propre avis, comme je l’ai testé sur la Xbox Series X.

À peine après avoir terminé l’installation du jeu, je le lance immédiatement. Je suis totalement préparé à me plonger dans cette aventure, qui semble vraiment intéressante et innovante. J’ai hâte de prendre le rôle de Colt.

Pour simplifier les choses, imaginez-vous en tant que protagonistes maléfiques pris dans une boucle temporelle. Ce sont les éléments clés de l’intrigue de DEATHLOOP, mais rassurez-vous, il y a bien plus à découvrir que cela !

Nous prenons le rôle de Colt, se réveillant sur une plage à Blackreef, en tenant une bière à la main, ressemblant à quelqu’un qui a trop fait la fête la veille, sans aucun souvenir, sauf pour un cauchemar obsédant où une certaine « Julianna » nous poignarde, un rêve douloureux qui semble incroyablement réel. En proie à l’amnésie et aux hallucinations, nous sommes dans l’ignorance totale quant à notre identité et la raison de notre présence ici.

Dirigés à travers des tunnels par les phrases qui surgissent devant nous, nous recevons une transmission radio d’une femme appelée « Julianna », une coïncidence étrange, qui nous prie d’arrêter notre désir de « rompre la boucle ». Quelle est sa signification ? Nous la comprendrons bientôt.

Avant de se lancer dans l’aventure, le tutoriel se termine avec Colt suspendu par la jambe au-dessus d’un précipice, retenu par un autre Colt, tandis que Julianna le fait descendre (non, je ne suis pas fou ! et oui, je sais que ça semble étrange mdr). Et à ce moment-là, hop, on revient au point de départ (je ne parle pas du Monopoly, hein…), avec une bière à la main, sans arme, sans capacités, mais nos souvenirs sont intacts. Pas d’inquiétude, plus tard, vous recommencerez une nouvelle boucle avec les objets que vous avez ramassés précédemment. Une boucle se termine, une nouvelle commence, et ainsi de suite !

Au début du jeu, il vous suffit de suivre les objectifs indiqués pour avancer dans l’histoire, mais cela ne vous empêche pas d’explorer et de fouiller dans ce monde ouvert de petite taille. Vous pouvez ainsi découvrir ses secrets, résoudre des énigmes et percer d’autres mystères. Au fur et à mesure de votre progression au cours des premières heures de jeu, toutes les mécaniques du jeu se révéleront à vous ! Entre la quête principale et les quêtes secondaires, il y a de nombreuses choses à faire.

Notre objectif est de mettre fin à cette répétition temporelle, ce qui s’annonce comme une tâche complexe car nous devrons éliminer les « 8 visionnaires » en une seule itération (il vous appartient de déterminer comment et à quel moment). La meilleure approche serait de trouver un moyen de les rassembler tous au même endroit et au même moment.

Nous pouvons avoir confiance en nos compétences et notre équipement, qui s’améliorent à chaque itération grâce à « l’infusion », ainsi qu’en les informations que nous collectons (au fil du temps, nous pouvons apprendre les habitudes de chacun des visionnaires) ! Cependant, il est important de ne pas oublier que Julianna fera tout son possible pour nous empêcher de réussir afin de préserver cette boucle. Je ne vais pas tout vous révéler afin que vous puissiez avoir le plaisir de découvrir par vous-même Deathloop !

Deathloop nous transporte dans les années 60 grâce à son style artistique rétro des années 60. Cela signifie que l’ensemble de l’atmosphère (musique, vêtements des personnages), les décors de chaque quartier, ainsi que les gadgets utilisés contribuent à raconter l’histoire et à interagir avec les antagonistes. C’est pourquoi j’ai été captivé par le monde créé par le studio Arkham.

Ai-je évoqué la jouabilité ? Eh bien… Commençons, elle est vraiment agréable une fois que vous avez la manette en main ! Vous avez le choix entre une approche discrète ou moins discrète, mais le résultat est ce qui compte le plus. Faites attention aux joueurs agressifs (je suis coupable aussi) car lorsque vous êtes repérés, tous les ennemis à proximité convergent vers vous en même temps. Donc, l’approche agressive est acceptable, mais avec mesure !

discrétion absolu ou pas🤣

Avec un ensemble d’armes complet et des compétences spéciales, les moments d’action sont vraiment excellents ! Lorsqu’on combine ces éléments avec les opportunités de jeu en termes de verticalité, on a la possibilité d’accomplir des actions impressionnantes (idéales pour être immortalisées en photo). Un des problèmes rencontrés concerne l’intelligence artificielle, qui peut sembler un peu lente, mais on a déjà observé des cas plus graves.

Oh, quelle distraction de ma part, j’ai omis de vous parler du mode multijoueur. Avec le mode multijoueur, nous ne contrôlons plus Colt, mais plutôt la célèbre Julianna (vraiment…). Cela se traduit par des affrontements en JcJ en face à face. Notre objectif est simple : éliminer Colt ou survivre dans le niveau du joueur que nous avons envahi (le système d’invasion me rappelle Elden Ring). En gagnant ou en perdant des points, nous progressons de niveau tous les 100 points, ce qui nous permet de débloquer des armes, des capacités, et bien d’autres choses.

En pratique, Deathloop présente une direction artistique magnifique. C’est un jeu qui nécessite simplement d’être exploré avec soin pour saisir pleinement et scruter en profondeur l’univers créé par Arkane. Son ambiance des années 60 et ses décors, associés à un gameplay vraiment solide où chaque joueur peut progresser à sa manière, font de ce jeu une expérience incontournable. Il est enfin temps que ce jeu brille comme il aurait dû, avec toutes les récompenses qu’il mérite. Il est temps que l’indifférence qui l’a affecté pendant son année d’exclusivité prenne fin.