Entre cinéma et jeux vidéo, l’univers d’Avatar n’est plus à présenter. Au même titre que la version grand écran ne possède qu’un seul réalisateur, le pendant vidéoludique a toujours été réalisé par Ubisoft. Après une première réalisation en 2009 avec James Cameron’s Avatar: Le jeu vidéo (développé alors par Ubisoft Montréal), l’éditeur nous propose ce nouvel opus, réalisé cette fois par Massive Entertainement, un studio reconnue pour son open world Tom Clancy’s The Division 1 et 2.
Kaltxì si
Qui n’a pas rêvé de visiter la jungle de Pandora ou de voler au-dessus d’immenses chutes sur le dos d’un Ikran, se prenant pour ces immenses être bleus, les Na’vi ?
Nous voilà donc sur leur planète ou plus précisément cette lune, satellite du système Alpha Centauri, le système solaire le plus proche du notre monde. Avatar : Frontier of Pandora vous propose de découvrir une petite partie de ce cette lune. Votre aventure se déroulera à la même période que le très récent Avatar : La voie de l’eau ; mais sur un continent différent : la Frontière Ouest.
L’introduction vous met dans la peau d’un enfant Na’vi, membre de de la tribu Sarentu. Celle-ci a été décimée par la RDA qui vous a pris sous son ailé et enrôlé, avec vos frères et vos sœurs, dans un programme d’ambassadeur nommé TAP, dont le directeur est un certain John Mercer. Il a pour but de faciliter l’approche des tribus Na’vi mais cache en réalité de biens plus sombres desseins. Fort heureusement, un groupe de Na’vi et d’humains, appelé La Résistance, facilite votre évasion.
Ce moment se transforme vite en parkour qui vous permettra d’apprendre les bases du déplacement avant de se pencher sur la cueillette, le combat, la chasse pour terminer par le craft. Avatar est donc un jeu d’action/aventure reprenant les bases du RPG sans toutefois chercher à pousser chacun des éléments de manière jusqu’au-boutiste. L’action et l’aventure restent le maitre mot du jeu.
Outre l’optimisation de votre équipement qui vous aidera à effectuer les nombreuses missions qui vous attendent, les Na’vi possèdent des compétences supplémentaires basées autour de 5 axes : la survie, le combat, la chasse et la monte, que ce soit dans les airs ou sur terre.
Une partie de vos améliorations sera dû à l’expérience accumulée en réalisant diverses missions, qui vont de la simple cueillette suivie de la création d’un plat pour une personne à de la capture de zones ennemies qui polluent le sol alentour et empêchent donc de récupérer fruits et autres plantes diverses, tant utiles pour la cuisine que pour l’équipement. Une fois la zone nettoyée, vous constaterez que diverses missions vous ramènent en ces lieux. Exit donc la pollution. Cela a permis à la nature de retrouver ses droits et l’endroit se retrouve à nouveau plein de verdures.
Ces bases de la RDA peuvent se présenter sous différentes formes. Cela va d’une petite exploitation minière ou gazeuse à une grosse base avancée. Vos sens Na’vi seront à même de vous aider à éliminer les ennemis en vous dévoilant les points faibles des ennemis robotisés. La furtivité sera votre principal atout, mais cela sera difficile. L’attaque de front ne sera pas non plus aisée. A vous donc de trouver le style qui convient le mieux en fonction des ennemis en place.
Votre aventure se poursuivra donc sur un vaste monde vivant comme sait si bien le faire Massive Entertainement. Et comme l’aventure peut tout aussi bien se vivre en solo qu’en coopération à 2, une option est disponible pour vous permettre, ainsi qu’à l’un de vos amis de rejoindre l’aventure. Vous devrez toutefois avoir réalisé la mission Le clan Aranahe afin de débloquer ce mode de jeu.
En coopération, le monde reflété sera celui de l’hôte et toutes les quêtes et activités que vous accomplirez dans ce mode seront conservés par le joueur invité, y compris les équipements et autrs objets. Enfin, et c’est plutôt une bonne nouvelle, le mode coopération est cross plateforme. Vous pourrez ainsi y jouer avec vos amis sur les autres plateformes dont Amazon Luna.
L’ambiance tropicale
En pleine forêt tropicale, il est difficile de voir la faune aux alentours et user de votre sens Na’vi ne sera pas des plus pratique. Vous devrez alors vous fiez à votre oreille afin de déterminer si votre environnement proche vous ignore, fui ou semble plutôt intéressé par vous, mais pas de la meilleure manière qui soit. D’une manière des plus classiques, lorsque vous êtes repéré, le fond sonore change et vous alerte sur la proximité d’ennemis.
Conclusion
Avatar : Frontiers of Pandora est beau et plein de vie. Visitez cet univers prend facilement le pas sur les quêtes. On pourrait passer des heures à se promener à dos d’Ikran afin de découvrir le monde créé par le studio. Survolez les immenses chutes d’eau est un régal pour les yeux. On se croirait dans le film de Cameron. Le studio a parfaitement respecté l’esprit et créant ce monde, sa faune et sa flore.